Pourquoi faut-il rentrer ?
Pas trop le coeur à parler longuement.
Juste un petit roman-photos pour que vous compreniez mes états d'âme... Eric (la chanson que Delphine m'a infligé tout l'été, ndlr).
Voici la maison de mes parents. Plus précisément le barbecue de la maison de mes parents, à la Seyne sur mer près de Toulon. Merguez au cumin, côte de boeuf bleue comme je l'aime, brochettes de poulet au miel, brochettes de boeuf teriyaki, brochettes de légumes marinés... pas de photos désolée, mais dieu que c'était bon tout ça ! (au passage, j'arrête de ce pas toutes les mauvaises langues : j'ai perdu 2 kilos, na !)
Et comme je ne pense qu'à manger, il y a eu en outre de nombreux dîners au bord de l'eau. Ici, avec Céline (qu'est-ce qu'elle est bronzée celle-là, pff !!), au Cabanon, sur la plage du Mourillon. Je vous passe tous les pique-niques pseudo improvisés sur la plage de Bonnegrâce à Six-Fours ou au Brusc.
A force d'aller à la plage tous les matins pour entretenir mon capital musculaire au-dessus de la norme (et purger mon corps des excès de bières et mojitos) en nageant la brasse involontairement coulée jusqu'à la bouée, j'ai aussi bronzé dites donc ! La preuve :
Après 3 semaines de bonheur intense, de fêtes incessantes, de nuits blanches, de rigolade et d'insouciance, de bons barbeucs, de kilos de tomates fraîches du jardin de mon voisin, de fruits frais à gogo, de glaces dans tous les sens, et surtout de grand soleil, il a fallu plier bagage...
Mais si j'ai quitté Toulon, c'est pour mieux continuer ce que nous avons appelé avec ma Delphine "l'été de toutes les folies". Arrivée en Bretagne, sur la petite terrasse de ses parents, à Brest plus précisément sous un soleil presque aussi ardent que celui de mon Sud. Si, si.
Et du coup, plage obligatoire. Ici, la plage de Porsmilin, non loin du Conquet. Une plage vraiment très belle, sauvage, pleine de caractère, un gros soleil (j'hésite à vous montrer la photo du coup de soleil mal placé de Delphine pour vous convaincre !) mais une eau à 16°C. N'empêche, on peut dire ce qu'on voudra sur les gens du Sud qui, soit disant ne se baignent que dans une eau à 25°C, je me suis baignée. Trois fois. Et en entier s'il vous plaît, pas juste les pieds !
Des ballades en voiture pour visiter Brest et ses alentours. Notamment Plouzané, St-Renan... et surtout Ploudalmézeau.
Ploudalmézeau où Delphine a passé son enfance merveilleuse. Ci-dessous, séquence émotion, la maison de sa jeunesse.
Je vous passe les folles soirées, le trip jusqu'à Lorient (2h de route)
sur un coup de tête, le festival interceltique de Lorient, la super
boîte 3 étages-piscine de Lorient, la nuit blanche et le retour tout en
fous rires jusqu'à Brest...
(le regard de killeuse de Delphine... et le sourire béat qui n'a jamais quitté mon visage pendant 1 mois)
Jusqu'à ce dernier jour, lundi. Après un séjour sous un soleil presque improbable pour la Bretagne, la pluie a repris ses droits. Histoire de me faciliter le départ certainement. Histoire de me faire comprendre que les vacances sont finies. Histoire de me rappeler qu'à Paris, le temps est gris, parfois gris clair, mais souvent gris foncé tout de même.
Et là forcément, à cette heure, je suis triste comme le ciel de la capitale.
La cuisine, ce sera pour demain. Ou après-demain. Ou...